AUXILIAIRE DE PUERICULTURE

Juillet 2010 – Extrait de la lettre d'information CPNEF N°6

Rencontre avec Corinne Meynier-Badin, auxiliaire de puériculture depuis 15 ans, au sein de la crèche « Couleurs du monde », attachée au centre social George Levy, quartier de la Grapinière, à Vaulx en Velin. Corinne est déléguée par le centre comme « Accueillante » une fois par semaine dans un lieu d'accueil parents-enfants ouvert par la ville dans le cadre du contrat petite enfance. Ceci lui permet d'avoir un autre regard sur les parents et de mieux comprendre leurs difficultés à assumer leur rôle.

Corinne, pourquoi as-tu choisi le métier d'auxiliaire puéricultrice ?

Ma mère est elle-même auxiliaire. J'ai toujours aimé les enfants, mais cela ne suffit pas : c'est le côté social et le travail avec les familles qui m'a intéressée au premier plan. Même si ce n'est pas vraiment le rôle d'une auxiliaire, cela me plaît de participer à la prévention santé, maltraitance et au soutien des familles.

Quel est ton parcours de formation ?

J'ai quitté l'école en fin de 5ème. Ensuite, je suis allée en Lycée Professionnel pour préparer un CAP d'employée technique de collectivité. Au bout de la 1ere année, j'ai passé le concours d'auxiliaire mais je l'ai raté. Même résultat au bout de la 2ème année ! Je suis alors entrée dans un autre lycée professionnel pour faire une formation d'auxiliaire de vie. J'ai retenté le concours, et cette fois je l'ai réussi. La persévérance a du bon. Je suis alors rentrée en formation à l'Idef (qui n'existe plus).

Comment envisages-tu ton avenir ?

J'ai passé le concours pour entrer en formation d'éducatrice de jeunes enfants, j'attends les résultats. Si jamais je ne l'ai pas, je ne sais pas si je le retenterais une autre fois, car il est ouvert seulement tous les 3 ans, et je serais alors peut-être trop vieille et aurais peut-être perdu la pêche... J'ai 39 ans. En tous les cas, je ne prendrai pas une direction avec ce diplôme si je l'ai, ce qui m'intéresse, c'est le terrain et l'éducatif.

Ce métier peut s’exercer en emploi d’avenir :